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Comparution du Ministre des Affaires étrangères devant le comité plénier – Matériel de breffage

2020-06-17

Table des matières

  1. Relations Canada-Afrique
  2. La souveraineté du Canada dans l’Arctique
  3. BREXIT
  4. Relations Canada-CARICOM
  5. Chine
    1. Cas consulaires en Chine
    2. Approche du Canada à l’égard de la Chine
    3. Hong Kong
    4. Droits de la personne et liberté de religion en Chine
    5. Arrestation de Meng Wangzhou et demande d’extradition des États-Unis
    6. Commerce agricole entre le Canada et la Chine
    7. Tensions maritimes régionales
    8. Initiative des nouvelles routes de la soie
  6. Cas consulaires
  7. ACÉUM
  8. République populaire démocratique de corée
  9. Les licences d’exportation et VBLs
  10. La politique étrangère féministe
  11. Incidents à Cuba touchant les diplomates Canadiens
  12. Relations bilatérales entre le Canada et l’Inde
  13. Sécurité internationale, démocratie et droits de la personne
    1. Contribution du Canada aux opérations de paix des Nations Unies
    2. Plan d’action national du Canada sur les FPS et l’ambassadrice du Canada pour les FPS
    3. Projet de loi pour modifier la Loi de mise en œuvre de la convention sur les armes chimiques
  14. Iran
    1. Tensions entre l’Iran et les États-Unis
    2. Droits de la personne en Iran
    3. Vol PS752
  15. Conflit Israélo-Palestinien
    1. Annexion potentielle par Israël de certaines parties de la Cisjordanie
    2. Jérusalem
    3. La violence dans la bande de Gaza
    4. Plan de paix des États-Unis pour le Moyen Orient
    5. Enquête de la Cour pénale internationale sur la « situation en Palestine »
    6. Campagne de boycottage, de désinvestissement et de sanctions (BDS)
    7. Le vote du Canada sur l’autodétermination des Palestiniens
  16. OTAN
  17. Niveaux d’aide au développement officielle
  18. Sécurité matérielle dans les missions à l’étranger
  19. Rohingya – Réponse Canadienne
  20. Russie et Ukraine
  21. Régime de sanctions du Canada
  22. Arabie saoudite
    1. Droits de la personne
    2. Différend bilatéral
    3. La présidence du G20 en 2020
  23. Syrie
    1. Crise en Syrie et pourparlers de paix
    2. Cas consulaires en Syrie
  24. Campagne du canada pour un siège au conseil de sécurité des nations unites (CSNU)
    1. Survol
    2. Vote au CSNU – Résultat favorable – 1er tour
    3. Vote au CSNU – Résultat favorable – Tour subséquent
    4. Vote au CSNU – Résultat défavorable
  25. États-Unis
    1. Relations entre le Canada et les États-Unis
    2. Racisme envers les noirs et manifestations aux États-Unis
  26. Vénézuela
  27. Yémen
  28. Examen de la technologie 5G
  29. Estimations supplémentaires (A)

Relations Canada-Afrique

Points supplémentaires

Mise à jour

En 2020, le Canada a octroyé 159,5 millions de dollars pour appuyer les efforts internationaux de lutte contre la pandémie de COVID-19, et 306 millions de dollars pour répondre aux appels humanitaires annuels afin de continuer à répondre aux besoins des plus vulnérables. Dans les six mois qui ont précédé le début de la pandémie mondiale, le premier ministre, le ministre des Affaires étrangères et le secrétaire parlementaire Oliphant, la ministre du Développement international, la ministre de la Petite Entreprise, de la Promotion des exportations et du Commerce international ainsi que le ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social ont visité 11 pays en Afrique. Le premier ministre, le ministre des Affaires étrangères et la ministre du Développement international ont également eu une série d’appels bilatéraux avec leurs homologues africains en mai et en juin pour discuter de la réponse à la pandémie de COVID-19 et d’autres objectifs communs.

Faits et chiffres à l’appui

La souveraineté du canada dans l’arctique

Points supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Personne ne conteste la souveraineté du Canada sur les terres et les îles de l’archipel Arctique canadien. La seule exception est la petite île Hans, située entre l’île d’Ellesmere et le Groenland, qui est revendiquée par le Danemark.

Les eaux de l’archipel, y compris les eaux du « passage du Nord-Ouest », sont des eaux intérieures du Canada selon un titre historique, et le Canada a donc la pleine souveraineté sur celles-ci. Par souci de clarté, en 1986, le Canada a tiré des lignes de base droites autour de l’archipel. Conformément à la Loi sur les océans, toutes les eaux situées en deçà des lignes de base sont des eaux intérieures et font partie du Canada.

Selon le droit international, il n’existe pas de droit de passage en transit pour les navires étrangers dans les eaux intérieures. Les États-Unis contestent toutefois le fait que le Canada qualifie le passage du Nord-Ouest d’eaux intérieures et considèrent ce passage comme un détroit utilisé pour la navigation intérieure, dans lequel il existe un droit de passage en transit. Ce litige est bien géré, notamment par l’intermédiaire de l’Accord sur la coopération dans l’Arctique, selon lequel les États-Unis se sont engagés à demander un consentement pour le passage de brise-glaces américains dans l’archipel Arctique canadien. Les États-Unis s’attendent à ce que le Canada leur accorde son consentement à cet égard.

Selon le droit international, le Canada a des droits souverains exclusifs sur les ressources des fonds marins et du sous-sol de son plateau continental, y compris au-delà de 200 milles marins. Le dépôt d’une demande concernant le plateau continental est la première étape du processus qui permettra de préciser les limites extérieures de la zone où ces droits peuvent être exercés.

Le Canada s’efforce de résoudre le différend relatif à la frontière maritime dans la mer de Lincoln ainsi que le différend concernant la souveraineté de l’île Hans par l’entremise du Groupe de travail conjoint Canada-Danemark sur les questions frontalières, créé en mai 2018. Le différend avec les États-Unis au sujet de la mer de Beaufort continue d’être bien géré et sera réglé en temps opportun, conformément au droit international.

BREXIT

Points supplémentaires

Mise à jour

Le Royaume-Uni a cessé d’être un État membre de l’UE depuis le 1er février 2020 et n’est plus représenté dans les institutions de l’UE. Toutefois, durant la période de transition du Brexit, qui devrait prendre fin le 31 décembre 2020, le Royaume-Uni reste lié par le droit communautaire dans son ensemble et continue d’accéder aux avantages que confère l’adhésion à l’UE. À ce jour, le Royaume-Uni a refusé de contempler une prolongation de la période de transition, et bien qu’elle subisse des pressions de la part des intervenants pour qu’elle reconsidère sa position, notamment en raison des répercussions économiques de la COVID-19, il est peu probable qu’elle la modifie.

Le Canada a accepté de continuer à traiter le Royaume-Uni comme un membre de l’UE pendant la période de transition en ce qui concerne ses accords avec l’UE. Des accords clés tels que l’AECG, l’accord de coopération nucléaire et l’accord de transport aérien continueront à couvrir nos relations avec le Royaume-Uni dans ces domaines jusqu’à la fin de la période de transition. Toutefois, à l’issue de la période de transition, les accords Canada-UE cesseront de s’appliquer au Royaume-Uni. De nouveaux instruments entre le Canada et le Royaume-Uni remplaceront certains accords clés entre le Canada et l’UE. Depuis 2017, les ministères et organismes responsables du gouvernement du Canada discutent de ces instruments avec leurs homologues britanniques en cas de rupture de l’accord et, pour la plupart, disposent de nouveaux instruments prêts à entrer en vigueur à la fin de la période de transition.

Tarifs généraux du Royaume-Uni (UKGT) et conséquences possibles pour les exportateurs canadiens

Le 19 mai 2020, le Royaume-Uni a publié sa grille de droits appliqués (UKGT) en vertu de la nation la plus favorisée (NPF) qu’il entend appliquer à la fin de la période de transition de Brexit et lorsque le Royaume-Uni quittera le marché unique de l’UE, dès le 1er janvier 2021. Comme publié, et en l’absence d’une prolongation de la période de transition du Brexit ou d’un accord commercial préférentiel bilatéral, les exportateurs canadiens seraient soumis aux UKGT. Par rapport aux taux tarifaires appliqués en vertu de la NPF par l’UE (c’est-à-dire les taux « pré-AECG »), que le Royaume-Uni applique actuellement, les UKGT sont plus libéraux. Dans le cadre des UKGT, 94,6 % des exportations canadiennes moyennes de 2017 à 2019 entreraient au Royaume-Uni en franchise en vertu du tarif de la NPF. Cependant, les exportations d’or (en franchise de droits) représentent 64 % (soit 12,4 milliards de dollars sur 19,2 milliards) des exportations canadiennes moyennes. Si l’on exclut l’or du total des échanges commerciaux, le pourcentage des exportations canadiennes qui entreraient au Royaume-Uni en franchise de droits diminue pour atteindre environ 84 %. Pendant la période de transition de Brexit, l’AECG continue de s’appliquer au Royaume-Uni. Au-delà de la transition, les discussions sur tout accord potentiel entre le Canada et le Royaume-Uni devraient refléter nos relations bilatérales et tenir compte des futures relations commerciales entre l’UE et le Royaume-Uni, ainsi que de toute approche unilatérale du Royaume-Uni.

Relations Canada-CARICOM

Points supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Chine

Cas consulaires en Chine

Messages supplémentaires

Cas consulaires en Chine – M. Hyseyincan Celil

Contexte protégé par l’AIPRP

[CAVIARDÉ]

Approche du Canada à l’égard de la Chine

Points supplémentaires

Mise à jour

En consultation avec d’autres ministères, des représentants d’AMC préparent des conseils stratégiques à votre intention sur la façon dont le gouvernement devrait recadrer les relations du Canada avec la Chine dans le contexte actuel. Les travaux de divers comités parlementaires, appuyés par d’autres sources et intervenants, continuent d’alimenter ces travaux.

Faits et chiffres à l’APPUI

Érosion de l’autonomie de Hong Kong

Messages supplémentaires

Mise à jour

La Chine a annoncé qu’elle imposerait une loi sur la sécurité nationale dans le cadre d’un processus qui contourne les voies législatives de Hong Kong. Cette loi viendrait probablement criminaliser un plus grand nombre d’activités politiques et réduire considérablement l’éventail des libertés dont les citoyens de Hong Kong jouissent de tout temps, notamment celles liées à la liberté d’association et d’expression. La décision de Beijing d’agir unilatéralement et sans le consentement de la population de Hong Kong constitue une riposte aux troubles civils qui ont duré des mois en 2019 et intervient à un moment où la COVID-19 empêche les citoyens de Hong Kong de sortir dans la rue. Le Canada fera l’examen de ses relations actuelles avec Hong Kong, afin de déterminer si elles méritent d’être poursuivies ou ajustées à l’avenir.

Faits et chiffres à l’appui

Droits de la personne et liberté de religion en chine

Points supplémentaires

Mise à jour

Le Canada continue de soulever des préoccupations en matière de droits de la personne une priorité dans son engagement avec la Chine. La situation des droits de la personne à Hong Kong, au Xinjiang et au Tibet est l’une de ses principales préoccupations.

Faits et chiffres à l’appui

Arrestation de Meng Wangzhou et demande d’extradition des États-Unis

Points supplémentaires

Mise à jour

Le 27 mai 2020, la Cour suprême de la Colombie-Britannique a rejeté l’argument de Mme Meng selon lequel la double incrimination (pour que le Canada extrade un individu, les charges étrangères doivent constituer une infraction pénale au Canada) ne s’applique pas dans son cas d’extradition. La procédure d’extradition va donc se poursuivre. Elle comprendra une audience sur une motion de la défense concernant l’abus de procédure, et une audience de mise en détention. Ces deux audiences devraient avoir lieu dans le courant de l’année. Depuis le jour de son arrestation, Mme Meng a eu un accès complet à l’assistance consulaire chinoise ainsi qu’à ses avocats.

Commerce agricole entre le Canada et la Chine

Points supplémentaires

Canola
COVID-19 et répercussions sur le commerce agricole
Au besoin, si l’on pose des questions quant aux effets de l’entente de phase 1 entre les États-Unis et la Chine sur les exportations agricoles canadiennes

Contexte

Commerce entre le Canada et la Chine : La Chine est le troisième partenaire commercial du Canada, après les États-Unis et l’Union européenne (en 2019, 75,4 % du total des exportations canadiennes était destiné aux États-Unis, 8,1 % à l’Union européenne et 3,9 % à la Chine). En 2019, le commerce bilatéral de marchandises entre le Canada et la Chine a légèrement chuté pour atteindre 98,2 milliards de dollars (23,3 milliards de dollars en exportations canadiennes et 75 milliards de dollars en importations). Les principales exportations étaient la pâte de bois, les automobiles et les véhicules destinés au transport de personnes, les minerais de fer et leurs concentrés, ainsi que les minerais de cuivre et leurs concentrés. Les principales importations en provenance de Chine comprenaient les appareils et l’équipement électroniques, les machines de traitement de données, les meubles et les jouets. Le déficit du commerce de marchandises canadiennes avec la Chine a augmenté de 8,1 %, passant de 47,9 milliards de dollars en 2018 à 51,7 milliards de dollars en 2019. De janvier à avril 2020, le commerce bilatéral Canada-Chine a diminué de 15,1 %, passant de 31,8 milliards de dollars à 27 milliards de dollars depuis le début de l’exercice. Au cours de la même période, les exportations canadiennes ont diminué de 10,5 % (de 7,8 milliards de dollars à 6,9 milliards de dollars), les importations ont baissé de 16,4 % (de 24 milliards de dollars à 20,1 milliards de dollars) et le déficit commercial s’est réduit à 13,1 milliards de dollars (soit une baisse de 3,1 milliards de dollars).

Canola : En mars 2019, la Chine a suspendu les expéditions de semences de canola de deux grands exportateurs canadiens, Richardson et Viterra, et a renforcé l’inspection de toutes les exportations de semences de canola canadiennes vers la Chine, en invoquant la découverte présumée de parasites. Les exportations de graines de canola du Canada vers la Chine ont chuté d’environ 70 %, passant de 2,8 milliards de dollars en 2018 à 859,2 millions de dollars en 2019. Depuis le 1er avril 2020, les douanes chinoises ont indiqué qu’elles autoriseraient la poursuite du commerce des graines de canola canadiennes pour les expéditions dont le taux d’impuretés est inférieur à 1 %, mais les douanes chinoises n’ont pas rétabli les deux entreprises canadiennes de canola suspendues. Un engagement technique est en cours concernant les deux entreprises suspendues et les nouvelles exigences relatives aux impuretés.

Accord commercial de « phase 1 » entre la Chine et les États-Unis : L’accord commercial de « phase 1 » est entré en vigueur le 14 février 2020 avec l’exigence que la Chine achète 200 milliards de dollars supplémentaires de biens et de services américains en 2020-2021 par rapport aux niveaux de 2017. La COVID-19 a fait baisser la demande des consommateurs en Chine et a perturbé les flux commerciaux, ce qui a fait craindre aux États-Unis que la Chine ne soit pas en mesure d’acheter les 200 milliards de dollars supplémentaires de biens et de services américains. Jusqu’à présent, les achats ont pris du retard par rapport au rythme nécessaire pour atteindre l’objectif de l’augmentation de 76,7 milliards de dollars de la première année. Le 8 mai 2020, le vice-premier ministre chinois Liu He a rencontré par téléphone le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin et le représentant américain au commerce Robert Lighthizer pour discuter de l’accord commercial de « phase 1 ». Après l’appel, le représentant américain au commerce a déclaré que « les deux parties ont convenu que des progrès importants sont réalisés dans la création des infrastructures gouvernementales nécessaires pour faire de l’accord un succès » et que « les deux pays s’attendent à remplir leurs obligations en vertu de l’accord en temps voulu ».

Répercussions économiques de la COVID-19 : Il est difficile d’estimer l’incidence commerciale globale de l’épidémie sur les exportations agricoles canadiennes vers la Chine. Les secteurs agricoles touchés comprennent ceux du homard vivant, d’autres fruits de mer (notamment le crabe), et de la viande, qui font face à des restrictions et à des contraintes continues liées à la capacité d’exploitation portuaire et à la demande des consommateurs en Chine.

Tensions maritimes régionales

Points supplémentaires

Situation actuelle

Ces derniers mois, la Chine a établi de nouvelles régions administratives pour tenir compte de deux archipels contestés dans la mer de Chine méridionale, a suivi un navire malaisien qui faisait de l’exploration de ressources naturelles dans des eaux revendiquées par la Malaisie, le Vietnam et la Chine, et aurait coulé un bateau de pêche vietnamien. Les tensions régionales se sont accrues, car plusieurs pays de l’ANASE ainsi que l’Australie et les États-Unis ont critiqué publiquement les récentes actions chinoises.

Depuis ces dernières années, Beijing poursuit une politique plus affirmée pour défendre ses revendications territoriales dans les mers de Chine orientale et méridionale. C’est ainsi que des navires de la garde côtière chinoise et des milices de pêcheurs chinois multiplient les incursions dans les eaux contestées, y compris au large de l’Indonésie, du Japon et du Vietnam. Les tensions entre les États‑Unis et la Chine se sont aussi accentuées, car la marine américaine a intensifié ses opérations baptisées « Liberté de navigation » pour contester les revendications territoriales chinoises. Le Canada ne mène pas d’opérations de cette nature et n’a jamais participé à celles des États‑Unis. Toutefois, des navires de la Marine canadienne croisent régulièrement dans ces mers lorsqu’ils sont déployés en Asie‑Pacifique et mènent des opérations dans les zones où le principe de la liberté de navigation s’applique.

Faits et chiffres

Initiative des nouvelles routes de la soie

Messages supplémentaires

Mise à jour

Selon le conseiller d’État chinois et ministre des Affaires étrangères Wang Yi, malgré les perturbations causées par la COVID-19, les investissements de la Chine dans les pays faisant partie de l’Initiative ont augmenté de 11,7 %, et le commerce de 3,2 %, au cours du premier trimestre de 2020. La Chine propose également une « route de la soie santé » pour aider à la gestion des enjeux de santé mondiaux.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

En 2013, le président Xi Jinping a annoncé deux initiatives de développement et de commerce pour la Chine et les régions environnantes, qui seront par la suite connues sous le nom d’initiative des nouvelles routes de la soie. L’Initiative a fait l’objet de réactions diverses. Alors que le financement en provenance de la Chine pour la construction d’infrastructures tant attendues est généralement bien accueilli chez les pays bénéficiaires, certains remettent en question les motifs géopolitiques de la Chine. De plus, il y a des inquiétudes sur la viabilité économique et financière de l’Initiative, et on se demande si la Chine pratique la « diplomatie du piège de la dette » et si les projets de l’Initiative sont conformes aux normes internationales en matière de protection de l’environnement et des droits des travailleurs.

Contexte protégé par l’AIPRP

[CAVIARDÉ]

Cas consulaires

Points supplémentaires

Cas de Paul Whelan (Russie)

Cas de Yasser Ahmed (Égypte)

Clémence – Canadiens condamnés à la peine de mort à l’étranger

Contexte protégé par l’AIPRP

[CAVIARDÉ]

ACEUM / Bois d’œuvre / Aluminium

Points supplémentaires

Entrée en vigueur de l’ACEUM

Gestion de l’offre

Bois d’œuvre

Surveillance des importations d’aluminium

République populaire démocratique de corée

Messages supplémentaires

Mise à jour

Malgré tous les efforts internationaux déployés pour isoler la Corée du Nord, limiter son économie et empêcher sa participation à la prolifération d’armes de destruction massive, Pyongyang a nettement amélioré ses capacités en matière d’armes nucléaires et de missiles balistiques ces dernières années et continue de le faire. Les derniers lancements de missiles ont eu lieu le 14 avril dernier, mais c’est en mars 2020 que la Corée du Nord a lancé le plus grand nombre de missiles en un seul mois. En 2019, certaines organisations des Nations Unies ont produit des rapports dans lesquels elles soulignent la détérioration de la situation des droits de la personne en Corée du Nord, notamment en ce qui concerne d’importantes pénuries alimentaires attribuables en partie aux sécheresses, lesquelles ont entraîné la plus faible production de nourriture depuis plus d’une décennie. Même si la Corée du Nord déclare officiellement n’avoir aucun cas de COVID-19, certains signes laissent croire que le pays combat des infections. Les experts s’inquiètent du fait qu’une éclosion en Corée du Nord pourrait rapidement dégénérer en crise humanitaire.

Faits et chiffres à l’appui

Les licences d’exportation et VBLs

Prêt accordé par Exportation et Développement Canada

Réponses

Points supplémentaires

Mise à jour

L’examen de toutes les exportations d’armes vers l’Arabie saoudite, y compris les VBL, est terminé et les permis d’exportation pour l’Arabie saoudite sont examinés au cas par cas.

Faits et chiffres à l’appui

La politique étrangère féministe

Points supplémentaires

Mise à jour

Le 7 mai, les ministres Champagne et Gould ont organisé une table ronde virtuelle avec 14 organisations de la société civile (OSC) canadiennes pour discuter de la réponse féministe du Canada à la pandémie. Les participants ont encouragé le Canada à maintenir son leadership féministe mondial dans le cadre d’une approche intégrée et globale à la COVID-19. Les messages des OSC ont convergé, en particulier sur les thèmes suivants : soutien à la société civile et aux organisations de défense des droits des femmes; impacts économiques, droits de la personne, santé et droits sexuels et reproductifs, violence sexuelle et sexiste, LGBTQI, et paix et sécurité des femmes. Les ministres ont réitéré leur engagement à renforcer les bases de la politique étrangère féministe du Canada en travaillant avec la société civile à l’élaboration et au lancement d’un livre blanc à cet égard. Ce processus de dialogue ciblé se déroulera, au moins dans un premier temps, sur une plateforme numérique en raison de la pandémie.

Faits et chiffres à l’appui

Incidents à Cuba touchant les diplomates canadiens

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Relations bilatérales entre le Canada et l’Inde

Points supplémentaires

Mise à jour

En réponse à la crise de la COVID-19, le Canada et l’Inde ont travaillé ensemble pour assurer l’approvisionnement mondial en fournitures médicales et en produits pharmaceutiques essentiels, appuyer les efforts de rapatriement et promouvoir la coopération multilatérale par l’intermédiaire des Nations Unies, de l’OMS, du G20 et d’autres instances. La visite à Ottawa de M. Jaishankar, ministre indien des Affaires étrangères, les 19 et 20 décembre 2019, a permis d’approfondir la relation bilatérale sur le commerce et l’investissement, l’égalité entre les sexes, l’environnement et les changements climatiques, et la paix et la sécurité.

Faits et chiffres à l’appui

Sécurité internationale, démocratie et droits de l'homme

Contribution du Canada aux opérations de paix des Nations Unies

Points supplémentaires

Mise à jour

La COVID-19 est désormais présente dans tous les pays accueillant des opérations de paix de l’ONU. Son impact est d’une grande portée, mettant à rude épreuve des ressources limitées et imposant de nouvelles exigences aux Nations Unies pour soutenir les efforts de réponse. À ce jour, aucun membre du personnel canadien déployé n’a contracté la COVID-19. Le Département des opérations de paix de l’ONU continue de demander des moyens d’intervention critiques, comme des hélicoptères et des forces mobiles, que les forces militaires avancées peuvent fournir.

Faits et chiffres à l’appui

Plan d’action national du Canada sur les FPS et l’ambassadrice du Canada pour les FPS

Points supplémentaires

Mise à jour

Le premier rapport annuel du Plan d’action du Canada sur les femmes, la paix et la sécurité (FPS) a été déposé au Parlement en septembre 2018. Le deuxième rapport sera déposé au Parlement le 10 juin 2020. Il décrit en détail les progrès réalisés pour faire progresser le Programme sur les FPS au cours du dernier exercice (2018-2019). Le dépôt du rapport a été retardé en raison de l’élection et de la COVID-19.

Faits et chiffres à l’appui

Projet de loi pour modifier la Loi de mise en œuvre de la convention sur les armes chimiques

Messages supplémentaires

Mise à jour

Le 10 mars 2020, le ministre des Affaires étrangères a présenté le projet de loi C-9, Loi modifiant la Loi de mise en œuvre de la Convention sur les armes chimiques. Ce projet de loi permet d’harmoniser les mesures législatives du Canada nécessaires à l’application de la Convention avec ses engagements internationaux. L’adoption par le Canada de ces modifications serait la réponse attendue aux appels internationaux en faveur de l’ajout de ces produits chimiques dangereux à la liste des produits interdits en vertu de la CAC. Il n’y aura aucune conséquence sur l’industrie canadienne, car les produits chimiques qui seront ajoutés n’ont d’autre usage que celui d’armes chimiques.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

La Convention sur les armes chimiques (CAC) vise l’élimination complète et l’interdiction totale d’une catégorie entière d’armes de destruction massive d’une manière vérifiable. L’annexe sur les produits chimiques de la CAC inclut trois listes de produits chimiques (les tableaux) qui doivent être déclarés et vérifiés par l’OIAC — ces listes contiennent des armes chimiques potentielles et leurs précurseurs.

Lors de la vingt-quatrième session de la Conférence des États parties à la CAC, en novembre 2019, deux décisions contraignantes ont été adoptées afin d’ajouter de nouveaux produits chimiques toxiques au tableau 1. Parmi ces derniers, on trouve des agents du même type que le Novichok utilisé dans la tentative d’assassinat de l’ancien espion britannique Sergei Skripal et de sa fille Yulia Skripal au Royaume-Uni en mars 2018.

Iran

Tensions entre l’Iran et les États-Unis

Points supplémentaires

Mise à jour

Un discours prononcé le 17 janvier 2020 par le guide suprême à l’occasion des prières du vendredi indique qu’il s’attend à ce que les Forces Qods continuent à exercer une influence régionale et qu’il leur a fourni une justification religieuse pour leurs actions. Dans ce même discours, le guide suprême a qualifié les Forces Qods de « combattants sans frontières » qui sacrifient leur vie pour aider les opprimés dans la région.

Contexte protégé par l’AIPRP

[CAVIARDÉ]

Droits de la personne en Iran

Points supplémentaires

Mise à jour

La tendance générale suggère que les doléances continuent de se multiplier en Iran, sur les plans social, économique, ethnique et politique. Bien que les manifestations occasionnelles soient courantes en Iran, il est probable qu’une augmentation de leur fréquence devienne la norme à court terme. Le régime iranien commencera probablement par prendre des mesures techniques au lieu d’utiliser la force excessive pour réprimer les manifestations, mais il aura recours à la force excessive si ces dernières menacent la stabilité du pays. Le régime iranien diabolise souvent les groupes marginalisés face à l’instabilité domestique, notamment en ciblant les minorités ethniques et religieuses, les femmes et les minorités sexuelles et d’autres groupes minoritaires. Il n’y a pas eu d’amélioration importante de la situation des droits de la personne en Iran au cours des deux mandats du président Rouhani (depuis 2013). Si les récentes élections de février 2020 sont représentatives de la situation, avec une majorité écrasante de radicaux élus, cette dernière continuera à se détériorer.

Vol PS752

Messages supplémentaires

Contexte

Le Canada et les États membres du Groupe de coordination mettent la dernière main au protocole d’entente sur la coopération concernant la négociation des indemnisations avec l’Iran. Ce protocole d’entente établit le mandat de l’Ukraine comme porte-parole principal pour les négociations et il crée un comité consultatif composé de tous les membres du Groupe de coordination, lesquels seront présents pendant les négociations et appuieront les travaux du porte-parole.

Avant que les négociations puissent commencer, un autre protocole d’entente devra être négocié entre les membres du Groupe de coordination afin de définir une position commune qui servira de guide pour le porte-parole et le comité consultatif pendant les négociations. L’Iran a manifesté de l’intérêt pour une indemnisation égale des victimes, sans égard à leur nationalité. Dans ses préparatifs pour la négociation du protocole d’entente, le Canada devra procéder à l’analyse et à l’évaluation des réclamations liées au Canada.

Conflit Israélo-Palestinien

Annexion potentielle par Israël de certaines parties de la Cisjordanie

Points supplémentaires

Contexte

La probabilité que l’annexion ait lieu dans les prochains mois a augmenté à la suite de l’inauguration du gouvernement de coalition Netanyahu-Gantz le 17 mai. L’accord de coalition fixe au 1er juillet 2020 la date la plus proche à laquelle la législation sur l’annexion pourra être mise en œuvre. Cet accord s’appuie sur la Vision américaine pour la paix, qui propose un contrôle israélien permanent de 30 % de la Cisjordanie. Si Israël décidait d’annexer unilatéralement des parties de la Cisjordanie, cette action serait considérée par la plupart des pays comme interdite par le droit international et remettrait donc directement en cause l’ordre international fondé sur des règles. Elle compromettrait aussi sérieusement la perspective d’une solution viable à deux États au conflit israélo-palestinien, qui est un objectif politique de longue date pour le Canada et la communauté internationale.

La politique du Canada en matière d’annexion est claire : le Canada ne reconnaît pas le contrôle permanent d’Israël sur les territoires occupés en 1967, y compris la Cisjordanie. Le Canada a engagé et continuera d’engager le dialogue avec Israël, l’Autorité palestinienne et d’autres dirigeants de la région afin de s’assurer que la position du Canada est comprise clairement et exprimée efficacement à un large éventail d’intervenants.

Le premier ministre Trudeau a notamment relayé publiquement les préoccupations du Canada le 3 juin, et directement au premier ministre israélien Netanyahu et au premier ministre suppléant Gantz, les 18 et 19 mai respectivement. Le ministre Champagne a également fait part des préoccupations du Canada au ministre israélien des Affaires étrangères, M. Ashkenazi, le 2 juin.

Jérusalem

Messages supplémentaires

Mise à jour

Les Palestiniens ont longtemps cherché à ce que leur future capitale se trouve à Jérusalem-Est, mais le plan de paix américain récemment publié propose une future capitale dans la partie est de Jérusalem, ce qui est loin de répondre aux aspirations des Palestiniens. Au cours de la récente campagne électorale israélienne, le premier ministre Netanyahu s’est engagé à faire avancer l’expansion de plusieurs projets de colonies à Jérusalem et dans ses environs, ce qui réduirait encore la présence palestinienne à Jérusalem et ses liens avec cette ville. Plusieurs États ont publié des déclarations publiques dénonçant les plans israéliens.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Alors que le consensus international sur Jérusalem commence à s’affaiblir, Israël poursuit l’expansion des colonies de peuplement et remet en question le statu quo sur les lieux saints de la vieille ville, ce qui accentue les tensions entre les résidents juifs et arabes de la ville. Alors que le plan de paix américain ne proposait aucun changement au statu quo sur les lieux saints (y compris le complexe mont du Temple/Haram al-Sharif), la proposition de souveraineté israélienne globale sur Jérusalem, si elle était mise en œuvre, éroderait encore plus les revendications des Palestiniens sur Jérusalem-Est, risquant d’accroître les tensions et la violence.

La violence dans la bande de Gaza

Points supplémentaires

Mise à jour

La plus récente flambée de violence à Gaza s'est produite le 23 février 2020 lorsque les forces israéliennes ont attaqué une équipe du Jihad islamique palestinien (PIJ) qui plaçait une bombe le long de la barrière frontalière entre Gaza et Israël, tuant l'un d'entre eux. La vidéo du corps du décédé déplacé par un bulldozer des forces Israéliennes a circulé sur les médias sociaux, provoquant une colère considérable. De multiples échanges de tirs de roquettes par le PIJ et des frappes aériennes par Israël ont suivi. Le Hamas ne s’est pas engagé à ces actes de violence cette fois. Un fragile cessez-le-feu entre le PIJ et Israël a été conclu le 24 février 2020.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

La population de Gaza est très vulnérable dans le contexte d'une crise prolongée. La violence récurrente, les restrictions sévères sur les mouvements des personnes et des produits, la croissance économique limitée, la mauvaise gouvernance et la pauvreté ont érodé la résilience des habitants de Gaza. Environ 82 % de la population ont besoin d'une forme d'aide humanitaire. Les taux de chômage sont parmi les plus élevés au monde, la majorité de la population souffre d'insécurité alimentaire et 96 % de l’eau à Gaza est impropre à la consommation humaine. Dans ce contexte, des manifestations ont commencé en mars 2018 dans le cadre de la "Grande marche du retour". Les affrontements qui en ont résulté ont fait plus de 250 morts et plus de 23 600 blessés parmi les Palestiniens.

Bien que l'intensité des manifestations ait diminué, la violence entre les groupes à Gaza et en Israël se poursuit. La plus récente escalade sérieuse de la violence s'est produite du 12 au 14 novembre 2019, à la suite d'une frappe aérienne israélienne qui a tué un commandant supérieur du Jihad islamique palestinien (PIJ) et sa femme. En réponse, environ 500 roquettes ont été lancées en Israël par PIJ, dont le Canada considère une organisation terroriste. Les contre-attaques d'Israël contre des cibles à Gaza ont résulté en 34 morts à Gaza et 111 blessés.

Le Canada fait preuve d'une diligence accrue pour tout financement d'aide humanitaire et au développement en faveur des Palestiniens. Le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, figure sur la liste des organisations terroristes. Le gouvernement du Canada n'a aucun contact avec le Hamas.

Plan de paix des États-Unis pour le Moyen‑Orient

Points supplémentaires

Mise à jour

La Vision américaine pour la paix a été publiée le 28 janvier 2020. Le plan aborde les questions clés du statut définitif (Jérusalem, réfugiés, frontières, sécurité, reconnaissance), cependant le plan favorise fortement Israël, et franchit plusieurs limites établies par les Palestiniens, avec le résultat que l’Autorité palestinienne l’a rejeté le jour même de sa publication.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Dans leurs communications avec des pays d’optique commune et d’autres pays depuis la publication du plan, les responsables canadiens ont clairement indiqué que le Canada reste déterminé à soutenir la paix entre les parties, mais qu’en fin de compte, il appartient aux Israéliens et aux Palestiniens de parvenir à un accord au moyen de négociations directes. Les réactions internationales à ce plan ont d’abord été un soutien prudent aux efforts des États-Unis, mais plus récemment, plusieurs États et groupes tels que l’UE, la Ligue arabe et d’autres ont réitéré leur soutien au consensus international de longue date en faveur d’une solution à deux États basée sur les frontières de 1967, plutôt que sur la vision exposée dans le plan américain. De nombreux observateurs ont également indiqué que le plan américain pourrait avoir pour effet de modifier les positions de négociation de base sur le conflit en faveur d’Israël, ce qui pourrait nuire aux futures négociations entre les parties.

Enquête de la Cour pénale internationale sur la « situation en Palestine »

Points supplémentaires

Contexte

Le 20 décembre 2019, la procureure de la Cour pénale internationale (CPI) a décidé de faire officiellement progresser l’enquête sur la situation en Palestine après avoir jugé que des crimes de guerre avaient été commis ou étaient commis en Cisjordanie, à Jérusalem-Est et à Gaza. Toutefois, en raison des questions juridiques contestées concernant les définitions territoriales en Cisjordanie, à Jérusalem-Est et à Gaza, la procureure a demandé à la Chambre préliminaire de rendre une décision pour établir si la CPI a compétence pour enquêter sur ces territoires.

En janvier 2015, le Canada a fait savoir sa position au dépositaire du traité, à savoir qu’il ne reconnaît pas l’« État de Palestine » et qu’il estime que la « Palestine » n’est pas partie au Statut de Rome et qu’elle n’a aucune relation découlant d’un traité avec le Canada en tant qu’État partie. En l’absence d’un État palestinien, le Canada estime que la CPI n’est pas compétente en vertu du droit international. Le Canada a réaffirmé cette position en 2018, et le 14 février 2020, il a de nouveau réitéré cette position dans une lettre transmise à la CPI.

Contexte protégé par l’AIPRP

[CAVIARDÉ]

Campagne de boycottage, de désinvestissement et de sanctions (BDS)

Points supplémentaires

Mise à jour

Le 12 février 2020, le Haut Commissaire aux droits de l’homme des Nations Unies (HCDH) a publié une liste de 112 entreprises actives dans des colonies de peuplement israéliennes (aucune entreprise canadienne n’y est inscrite). Le Canada a fait part de son opposition à cette liste par écrit.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

La campagne de BDS a été lancée en 2005 par des ONG palestiniennes. Son objectif est d’inciter au boycottage de l’État d’Israël jusqu’à ce dernier honore ses obligations en vertu du droit international : i) en mettant fin à l’occupation et à la colonisation de tous les territoires arabes occupés en juin 1967 et en démolissant le mur qu’il est en train de construire, ii) en reconnaissant les droits fondamentaux des citoyens arabo-palestiniens d’Israël pour qu’ils bénéficient d’une égalité complète, et iii) en respectant, en protégeant et en favorisant le droit au retour des réfugiés palestiniens comme cela est stipulé dans la résolution 194 des Nations Unies. Une grande partie de la campagne est axée sur les campus universitaires en Europe et en Amérique du Nord sous forme de boycottage universitaire et culturel.

Les critiques de la campagne soutiennent qu’il s’agit d’une campagne d’antisémitisme qui incite à la « délégitimisation » d’Israël. Il y a aussi des appels à un boycottage plus ciblé, comme celui des produits venant des colonies de peuplement israéliennes situées en Cisjordanie ou le boycottage par les Palestiniens des produits israéliens vendus en Cisjordanie.

Le vote du Canada sur l’autodétermination des Palestiniens

Points supplémentaires

Contexte

Le 19 novembre 2019, le Canada a changé son vote de « Non » à « Oui » sur une résolution intitulée « Le droit du peuple palestinien à l’autodétermination » à l’Assemblée générale des Nations Unies. La résolution a été adoptée par 165o-5n-9a. Les seuls États qui ont voté « non » sont les États-Unis, Israël, les Îles Marshall, la Micronésie et Vanuatu. La résolution a été coparrainée par 129 pays, y compris les gouvernements aux vues similaires (l’UE, la Nouvelle-Zélande, la Suisse et la Norvège).

La résolution réaffirme le droit du peuple palestinien à l’autodétermination, y compris le droit à un État palestinien indépendant. À ce titre, le Canada a voté en faveur de cette résolution qui porte sur la question centrale du conflit israélo-palestinien, à savoir le droit des deux peuples à déterminer leur propre avenir. Le Canada appuie fermement le consensus international sur une solution à deux États, afin que les deux parties puissent avoir un avenir sûr et prospère.

Bien que nous ayons voté « oui » sur cette résolution unique, le Canada maintient sa position à l’ONU qu’il y a trop de résolutions liées au conflit israélo-palestinien, une situation qui vise injustement Israël pour la critique. Nous avons donc maintenu le record des votes sur toutes les autres résolutions, en votant massivement « non » sur celles qui concernent Israël.

Résolutions des Nations Unies sur le Moyen-Orient

Chaque année, des résolutions portant sur le conflit israélo-arabe sont présentées aux Nations Unies. Le Canada évalue chaque résolution en fonction de ses mérites et de sa conformité à ses principes. Nous soutenons les résolutions qui sont conformes à la politique canadienne sur le Moyen-Orient, qui sont ancrées dans le droit international, qui reflètent la dynamique actuelle, qui contribuent à l’objectif d’une solution négociée de deux États au conflit arabo-israélien et qui traitent de manière équitable et constructive des obligations et des responsabilités de toutes les parties au conflit. Le Canada préconise une approche équitable et rejette les résolutions unilatérales et toute politisation des questions. Le Canada estime que les Nations Unies et ses États membres ont la responsabilité de contribuer de manière constructive aux efforts visant à résoudre le conflit israélo-arabe. Le Canada continuera d’examiner attentivement chacune de ces résolutions au fur et à mesure qu’elles seront présentées.

OTAN

Points supplémentaires

Mise à jour

L’OTAN a mis en œuvre des mesures énergiques pour limiter la propagation de la COVID-19, réduire les risques pour les soldats, les civils et les communautés des pays alliés, et veiller à ce que le travail essentiel de l’Alliance – maintenir la dissuasion et la défense des pays alliés – se poursuive. La capacité de l’OTAN à mener des opérations n’est pas compromise. L’OTAN s’emploie également à lutter contre la propagation de la COVID-19, notamment grâce à des capacités de transport aérien stratégique interarmées, au renforcement des capacités de gestion de la pandémie dans les pays, aux capacités hospitalières militaires et au soutien médical des Alliés en cas de besoin.

Faits et chiffres à l’appui

Niveaux d’aide au développement officielle

Points supplémentaires

Mise à jour

Depuis le 11 février 2020, le gouvernement du Canada a engagé 166,5 millions de dollars de l’enveloppe de l’aide internationale pour contribuer à la réponse mondiale à la COVID-19. Ce financement s’appuie sur le leadership du Canada en matière de soutien aux services de santé essentiels dans le monde, tels que 600 millions de dollars de 2021 à 2025 promis à l’Alliance Gavi pour les vaccins; 650 millions de dollars de 2017 à 2020 pour la santé et les droits sexuels et reproductifs (SDSR); et 6,35 milliards de dollars de 2010 à 2020 pour la santé maternelle, néonatale et infantile (SMNI). Avant la pandémie, le Canada avait annoncé une augmentation des investissements mondiaux dans la santé, y compris la santé et les droits sexuels et reproductifs, pour atteindre 1,4 milliard de dollars par an d’ici 2023.

Faits et chiffres à l’appui

Sécurité matérielle dans les missions à l’étranger

Points supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Rohingya – Réponse canadienne

Points supplémentaires

Mise à jour

Le rapatriement des Rohingyas reste très peu probable à court ou à moyen terme en raison de la forte escalade de la violence dans l’État de Rakhine, qui a provoqué le déplacement de plus de 160 000 personnes depuis janvier 2019. Les élections nationales qui se tiendront au Myanmar en 2020 devraient déclencher de nouvelles manifestations d’ethnonationalisme et de haine. Les Rohingyas des camps de personnes déplacées à l’intérieur du Myanmar et des camps de réfugiés de Cox’s Bazar au Bangladesh sont très vulnérables à la propagation de la COVID-19 étant donné la proximité dans laquelle ils vivent.

Faits et chiffres à l’APPUI

Russie et Ukraine

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Régime de sanctions du Canada

Points supplémentaires

Contexte

Par le recours à des mesures de sanctions ciblées, le gouvernement du Canada s'efforce de réduire au minimum les conséquences néfastes pour les populations civiles et pour les activités légitimes commerciales, humanitaires ou autres. Le gouvernement du Canada atténue également les conséquences humanitaires non intentionnelles des sanctions par des exceptions prévues par la loi pour certaines activités et par les processus de permis et de certificats, qui permettent au ministre des Affaires étrangères d'autoriser des activités qui seraient autrement interdites, y compris la mise en œuvre de toute exemption ou décision connexe du Conseil de sécurité des Nations Unies, au besoin.

La Loi sur la justice pour les victimes de dirigeants étrangers corrompus (LJVDEC) permet au Canada de cibler directement les ressortissants étrangers qui sont responsables ou complices de violations flagrantes des droits de la personne reconnus à l’échelle internationale ou d’actes de corruption importants. Il y a 70 personnes inscrites sur la liste en vertu du Règlement relatif à la justice pour les victimes de dirigeants étrangers corrompus, dont des ressortissants du Venezuela, du Soudan du Sud, du Myanmar, de la Russie et d’Arabie saoudite. Il est interdit aux Canadiens de traiter avec les personnes désignées, ce qui a pour effet de geler leurs avoirs canadiens. De plus, en vertu de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés, les personnes désignées sont également interdites de territoire au Canada.

La Loi sur les mesures économiques spéciales (LMES) permet au Canada d’imposer des sanctions contre un État étranger, ainsi qu’aux personnes et entités liées à cet État étranger. Le Canada peut imposer des sanctions en vertu de la LMES lorsqu’une rupture sérieuse de la paix et à la sécurité internationale entraîne une grave crise internationale ou lorsqu’une organisation internationale demande à ses membres d’imposer des sanctions, en cas des violations graves et systématiques des droits de la personne ou des actes de corruption à grande échelle.

Les sanctions prévues par la LMES comprennent une interdiction d’effectuer des transactions pour une liste de personnes ou d’entités ciblées, des restrictions touchant le commerce, les transactions financières ou toute autre activité économique. Au moyen d’exemptions pour des raisons humanitaires, le Canada atténue les conséquences involontaires et les conséquences pouvant être négatives pour des groupes vulnérables, comme les femmes et les filles. Pour maximiser l’efficacité des sanctions, le Canada s’efforce de coordonner les sanctions avec d’autres pays (p. ex. les États-Unis et l’Union européenne). Il y a des sanctions en vertu de la Loi sur les mesures économiques spéciales (LMES) à onze pays : Iran, Libye, Myanmar, Nicaragua, Corée du Nord, Russie, Soudan du Sud, Syrie, Ukraine, Venezuela et Zimbabwe.

Le Canada est légalement tenu d'appliquer les sanctions imposées par le Conseil de sécurité des Nations Unies en vertu du chapitre VII de la Charte des Nations Unies. Ces sanctions sont mises en œuvre dans le droit canadien par l'adoption de règlements en vertu de la Loi sur les Nations Unies. Treize pays font l'objet de sanctions de l'ONU (République centrafricaine, Mali, RDC, Érythrée, Iran, Irak, Liban, Libye, RPDC, Somalie, Soudan du Sud, Soudan et Yémen).

Arabie saoudite

Arabie saoudite – Droits de la personne

Points supplémentaires

Mise à jour

Les violations continues des droits de la personne en Arabie saoudite restent une préoccupation prédominante pour le Canada. Malgré quelques annonces récentes en avril, que l’Arabie saoudite présente comme des améliorations en matière de droits de la personne, y compris des modifications aux lois relatives à la flagellation et à la peine de mort pour les mineurs, l’Arabie saoudite perpétue de graves violations des droits de la personne.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Malgré des améliorations dans certains domaines, l’Arabie saoudite commet encore de graves violations des droits de la personne, entre autres un nombre élevé d’exécutions, la répression de l’opposition politique, l’application de châtiments corporels, la suppression de la liberté d’expression, des arrestations arbitraires, la torture et les mauvais traitements des détenus, des restrictions entourant la liberté de religion, la discrimination soutenue contre les femmes et les minorités religieuses, et le mauvais traitement des travailleurs migrants. Un certain nombre de militants de la société civile et pour les droits de la personne ont été arrêtés à la mi-2018; on ignore combien de personnes demeurent détenues. Certaines subiront un procès. Ces arrestations prouvent encore qu’en dépit des efforts de modernisation, la dissidence n’est pas tolérée en Arabie saoudite. On en sait bien peu sur les procès, puisque les diplomates et les groupes internationaux s’y voient interdire l’accès.

Raif Badawi, blogueur/militant saoudien, a été arrêté en 2012 après avoir été accusé d’insultes à l’islam et a comparu en cour en lien avec plusieurs accusations, y compris l’apostasie. Il demeure détenu. Le Canada, aux côtés de plusieurs autres pays aux vues similaires et de la société civile, a pris la défense de M. Badawi, mais sa capacité à discuter de l’affaire avec des représentants saoudiens est limitée, étant donné le différend bilatéral. Le gouvernement saoudien continue de réitérer que la situation est une affaire de « droits privés », puisqu’il s’agit d’un conflit entre un père et son fils.

Arabie saoudite – Différend bilatéral

Points supplémentaires

Mise à jour

La relation bilatérale s’est dégradée depuis août 2018 et bon nombre de mesures punitives saoudiennes contre le Canada demeurent en place. Le Canada se préoccupe particulièrement des violations incessantes des droits de la personne en Arabie saoudite. Cette dernière a assuré la présidence du G20 en décembre 2019; le Sommet des dirigeants est prévu en novembre 2020.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Il n’y a eu aucun progrès dans la normalisation des relations bilatérales, malgré les discussions ministérielles précoces tenues en 2018. Le premier ministre Trudeau a eu un bref échange avec le prince héritier Mohammed ben Salmane au Sommet du G20 à Osaka (juin 2019). Le ministre Champagne a brièvement rencontré son homologue saoudien à la réunion des ministres des Affaires étrangères du G20 en novembre 2019. Les réunions tenues en février 2020 entre des ambassadeurs canadiens et saoudiens à Riyad et à New York ont été positives et cordiales.

Au cœur de la relation du Canada et de l’Arabie saoudite, il y a une gamme d’objectifs : respect des droits de la personne; sécurité internationale et régionale; diversification du commerce et investissement. Le piètre bilan national et international de l’Arabie saoudite en matière de droits de la personne et l’incidence humanitaire de ses actions au Yémen restent problématiques. Cependant, le pays demeure un partenaire de sécurité apprécié et à part entière et le principal rempart régional contre les idées expansionnistes de l’Iran et la menace qu’elles posent à la sécurité mondiale et régionale. Pour les informations relatives à l’examen des contrôles à l’exportation, voir la note séparée fournie à ce sujet.

La présidence du G20 en 2020

Points supplémentaires

Au besoin – Participation aux réunions du G20 sous la présidence du Royaume d’Arabie saoudite

Mise à jour

En réponse à la crise de la COVID-19, la présidence saoudienne a convoqué une série de réunions spéciales, dont un sommet extraordinaire des dirigeants du G20 le 26 mars. Depuis mars, l’Arabie saoudite a également convoqué : trois réunions des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales du G20; deux réunions des ministres du Commerce et de l’Investissement du G20; et des réunions des ministres de la Santé, de l’Énergie, de l’Agriculture, de l’Emploi et du Travail, du Tourisme et de l’Économie numérique du G20. Lors de leur réunion du 15 avril, les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales du G20 ont publié un plan d’action du G20 détaillant les efforts du groupe pour atténuer les effets de la crise.

Faits et chiffres à l’appui

Syrie

Crise en Syrie et pourparlers de paix

Points supplémentaires

Mise à jour

Début mars, la Turquie et la Russie ont convenu d’un cessez-le-feu à Idlib. Bien qu’il ait été initialement prévu que le cessez-le-feu serait bref, celui-ci a été maintenu au moins en partie, en raison des préoccupations liées à la COVID-19, même si l’on s’attend à ce que le régime reprenne finalement ses attaques sur Idlib. Dans l’intervalle, au moins 140 000 civils sont rentrés chez eux, car le cessez-le-feu est toujours en vigueur.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Malgré un accord de cessez-le-feu conclu début janvier 2020, le régime syrien, avec le soutien aérien russe, a relancé son offensive terrestre pour s’emparer du territoire détenu par l’opposition dans le gouvernorat d’Idlib, au nord-ouest de la Syrie. Les forces militaires turques ont envoyé des troupes et des équipements supplémentaires à Idlib pour tenter de repousser l’offensive et de limiter les flux de réfugiés vers sa frontière, ce qui a entraîné une confrontation directe avec le régime syrien et la mort de 55 Turcs. Cette offensive a entraîné le déplacement de près de 960 000 personnes depuis décembre 2019.

La crise humanitaire a été exacerbée par la fermeture de deux des quatre passages humanitaires transfrontaliers après que les pressions russes et chinoises aient empêché la reconduction technique de la résolution 2504 du Conseil de sécurité des Nations Unies. Ce dernier doit voter sur le renouvellement de la résolution 2504 au début du mois de juillet 2020, où la Russie devrait essayer de réduire encore l’étendue de l’accès. Les pourparlers de Genève sont toujours au point mort depuis que le régime a quitté le pays en novembre 2019 en raison d’un désaccord sur l’ordre du jour, et le processus d’Astana n’a pas la capacité de produire une solution politique durable. Toutefois, le régime a accepté de reprendre les négociations du comité constitutionnel une fois que la pandémie se sera calmée.

Cas consulaires en Syrie

Points supplémentaires

Dossier consulaire d’un enfant orphelin

Contexte protégé par l’AIRP

[CAVIARDÉ]

Campagne du Conseil de sécurité des Nations Unies

Campagne du Canada pour un siège au Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU)

Points supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Vote au CSNU – Résultat favorable – 1er tour

Messages supplémentaires

Contexte

Les élections des membres non permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU) auront lieu le 17 juin 2020. Le Canada fait campagne pour obtenir un siège non permanent au CSNU pour le mandat de 2021-2022.

Le vote aura lieu entre 9 h et 13 h 30 (HNE), le 17 juin. Aucun dialogue avec les médias n’aura lieu pendant le déroulement du vote, et la stratégie de communication sera modérée. Les communications et le dialogue avec les médias ne reprendront que lorsque les élections seront terminées.

Les résultats devraient être annoncés à 16 h par le président de l’Assemblée générale, depuis la tribune. Trois autres élections se dérouleront aux Nations Unies le même jour, ce qui pourrait retarder l’annonce des résultats.

Le Canada doit remplir deux conditions pour obtenir un siège : 1) se classer au premier ou au deuxième rang des pays qui remportent le plus grand nombre de suffrages exprimés, et 2) obtenir l’appui d’au moins les deux tiers des États membres présents et votants (129 votes, si les 193 États membres des Nations Unies sont présents).

Vote au CSNU – Résultat favorable – Tour subséquent

Messages supplémentaires

Vote au CSNU – Résultat défavorable

Messages supplémentaires

États-Unis

Relations entre le Canada et les États-Unis

Points supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui (les statistiques sont présentées en dollars canadiens)

Contexte

La reprise économique : La mise en œuvre efficace et sans heurts de l’ACEUM est la clé de notre reprise économique, tout comme le fait de s’assurer que les chaînes d’approvisionnement nord-américaines restent solides. Les efforts déployés par le gouvernement américain pour relancer la fabrication et les chaînes d’approvisionnement présentent à la fois des risques et des occasions pour les entreprises canadiennes.

Commerce : Les efforts du Canada se concentrent maintenant sur les préparatifs de l’entrée en vigueur de l’ACEUM le 1er juillet 2020. Les États-Unis continuent d’ouvrir des enquêtes en vertu de l’article 232 pour déterminer si certaines importations menacent la sécurité nationale des États-Unis, ce qui pourrait avoir des répercussions sur le commerce bilatéral.

Sécurité énergétique nord-américaine : L’énergie sera un élément majeur de la reprise économique après la COVID-19. Un dialogue permanent de haut niveau avec les États-Unis sur une approche nord-américaine de la stabilité du marché et de la reprise des prix est essentiel pour assurer le soutien de nos industries respectives.

Gestion des frontières : Le Canada évalue comment les restrictions frontalières temporaires sur tous les voyages non essentiels peuvent être ajustées à l’approche de la date d’expiration du 21 juin (voir la note séparée sur les questions frontalières).

Racisme envers les noirs et manifestations aux É.-U.

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Mort de George Floyd : Le 25 mai 2020, George Floyd, un Afro-Américain de 46 ans, a été tué au cours d’une arrestation, à Minneapolis au Minnesota. Derek Chauvin, un policier blanc, a maintenu son genou sur le cou de Floyd pendant presque neuf minutes alors que Floyd était menotté face contre terre, dans la rue. Chauvin a été accusé de meurtre au second degré, et les trois autres policiers présents sur les lieux ont été accusés de complicité de meurtre au second degré.

Manifestations : À Minneapolis, la mort de Floyd a entraîné des manifestations qui se sont rapidement répandues à des villes de l’ensemble des É.-U., et ailleurs dans le monde, y compris au Canada. Le gouverneur démocrate du Minnesota Walz a expliqué les manifestations par la frustration de la communauté afro-américaine à l’égard des revendications de longue date d’ordre social et économique, ainsi que relatives aux droits civils. On rapporte des cas de journalistes blessés par la police, dont la journaliste de la CBC Susan Ormiston, alors qu’ils couvraient les manifestations. Plus de 10 000 personnes ont été arrêtées aux États-Unis. Les autorités de Minneapolis ont annoncé leur intention de cesser de financer les forces de police de la ville et de les dissoudre, ce qui, dans d’autres villes, a suscité des débats similaires sur le fait de mettre fin au financement de la police et d’augmenter l’investissement dans les communautés marginalisées, là où ont lieu beaucoup d’activités policières.

Réponses fédérale et des États : Le président Trump a adopté une démarche fondée sur la loi et l’ordre, notamment en proposant d’invoquer l’Insurrection Act de 1807 (recours auquel s’est opposé le secrétaire à la Défense Esper) pour déployer des militaires américains en service actif afin de répondre aux troubles civils. Plusieurs États américains ont déployé leur Garde nationale pour soutenir l’application de la loi. Joe Biden a condamné la réponse du président Trump aux manifestants. Les démocrates à la Chambre des représentants devraient faire adopter leur loi sur la justice dans les activités policières (Justice in Policing Act), qui comporte une série de réformes des services policiers en réponse au meurtre de George Floyd. L’accueil qui sera réservé à cette loi par le Sénat à majorité républicaine est incertain.

Réponses du Canada : Le 2 juin, le PM a prononcé une allocution à la Chambre des communes au sujet des « reportages montrant d’horribles scènes de violence policière contre des gens de la communauté noire au sud de la frontière ». Le 5 juin, le PM a posé un genou au sol lors d’un rassemblement contre le racisme tenu en l’honneur de George Floyd sur la Colline du Parlement. Le 4 juin, l’ambassadrice du Canada auprès de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a fait une déclaration bien accueillie sur le racisme et les manifestations aux É.-U., à la suite de consultations auprès de la délégation américaine et d’une déclaration par celle-ci. Le Canada dénoncera le racisme au Conseil des droits de l’homme le 16 ou le 17 juin (date à confirmer).

Venezuela

Points supplémentaires

Mise à jour

Nous poursuivons notre travail de sensibilisation auprès des principaux partenaires internationaux afin de discuter de la voie à suivre pour lancer un appel commun en faveur du changement. Le 26 mai 2020, le Canada a participé en tant que coorganisateur à une conférence virtuelle des donateurs organisée par l’Espagne et l’UE afin de mobiliser des fonds pour la crise humanitaire au Venezuela et dans la région. Le Canada a apporté une aide de 27 millions de dollars. Le 1er juin, un accord interne a été signé entre le régime, l’opposition et l’OPS pour coordonner une réponse à la COVID-19.

Faits et chiffres à l’appui

Yémen

Points supplémentaires

Mise à jour

Depuis l’appel du Secrétaire général des Nations Unies à un cessez-le-feu général au niveau mondial, suivi d’un cessez-le-feu unilatéral annoncé par l’Arabie saoudite, les efforts pour un cessez-le-feu national au Yémen ne se sont pas matérialisés. La situation sécuritaire reste extrêmement préoccupante à la suite d’une nouvelle escalade de la violence depuis le début de l’année 2020. La situation humanitaire globale se détériore encore en raison de la propagation de la COVID-19. L’envoyé spécial des Nations Unies, Martin Griffiths, continue à engager des négociations avec les parties, en identifiant et en exploitant les points de convergence, et en proposant des compromis là où des divergences subsistent. La déclaration d’auto-administration du Conseil de transition du Sud le 25 avril est préoccupante, car les tensions militaires s’accroissent désormais entre les factions disparates du Sud.

Faits et chiffres à l’appui

Examen de la technologie 5G

Points supplémentaires

Mise à jour

La sécurité des systèmes sans fil 5G a été au premier plan dans les reportages des médias au pays et à l’échelle internationale. Les partenaires du Groupe des cinq du Canada ont tous annoncé publiquement la façon dont ils prévoient protéger les réseaux de télécommunications sans fil 5G. Les États-Unis se sont exprimés avec le plus de conviction sur cette question et encouragent vivement les pays à évaluer soigneusement les considérations liées à la sécurité de la technologie 5G. Le 28 janvier 2020, le Royaume-Uni (R.-U.) a annoncé que les fournisseurs à haut risque seraient exclus des éléments sensibles de ses réseaux et qu’ils seraient limités à une présence minoritaire dans le cas des éléments moins sensibles de ses réseaux.

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