Le Canada et l’Organisation mondiale de la santé
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) est l’un des plus grands organismes spécialisés des Nations Unies. Elle a comme objectif général d’amener tous les peuples du monde au niveau de santé le plus élevé possible. Elle exerce un leadership dans les questions en matière de santé mondiale, y compris le programme de recherche en santé mondiale. En outre, elle établit des normes et des standards, fournit du soutien technique aux pays et surveille le suivi des tendances en matière de santé.
Sa composition quasi universelle et son solide pouvoir de mobilisation font de l’OMS la principale organisation multilatérale capable de mobiliser et de coordonner l’action internationale en matière de santé mondiale, particulièrement dans la contribution du Programme de développement durable à l’horizon 2030.
Le treizième programme général de travail définit la stratégie de l’OMS pour 2019 à 2025. Il est axé sur la santé des populations à l’échelle des pays et définit 3 cibles globales mesurables à atteindre d’ici 2025 :
- un milliard de personnes supplémentaires bénéficient d’une assurance maladie universelle;
- un milliard de personnes supplémentaires sont mieux protégées contre les urgences sanitaires;
- un milliard de personnes supplémentaires bénéficient d’une meilleure santé et d’un plus grand bien-être.
Le soutien du Canada à l’Organisation mondiale de la santé
Le Canada a toujours été un ardent défenseur de l’OMS depuis sa création en 1948 et figure parmi ses principaux contributeurs.
Le Canada a été le troisième État membre à ratifier la Constitution de l’OMS le 29 août 1946. Le Dr George Brock Chisholm – un Canadien – a été nommé secrétaire exécutif de la Commission intérimaire qui a créé l’OMS. Il a participé à la rédaction de la Constitution de l’OMS et est devenu le premier directeur général de l’organisation.
Le Canada collabore avec l’OMS pour faire progresser les priorités nationales et mondiales en matière de santé, pour faire connaître son expertise dans le domaine et pour veiller à ce que les orientations des politiques et des programmes de l’organisation contribuent à promouvoir et à protéger la santé des Canadiens et des populations du monde entier.
Le Canada travaille en étroite collaboration avec l’OMS afin de répondre aux urgences sanitaires comme la pandémie de COVID-19, de réduire l’incidence des maladies à l’échelle mondiale, comme la poliomyélite, le VIH/sida et la tuberculose, d’améliorer la santé des femmes et des enfants, y compris la nutrition, et d’améliorer la sécurité sanitaire mondiale.
Le Canada travaille également avec l’OMS pour soutenir des programmes de santé nationaux dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire, et avec les bureaux régionaux de l’OMS comme l’Organisation panaméricaine de la santé.
Le ministre de la Santé dirige la délégation canadienne à l’Assemblée mondiale de la Santé annuelle, principal organe décisionnel de l’OMS. Le Canada est membre du Conseil exécutif de l’OMS, qui conseille l’Assemblée mondiale de la Santé et met en œuvre ses décisions et ses politiques. En tant que membre du Conseil exécutif de 2022 à 2025, le Canada continuera à promouvoir une OMS plus efficiente, efficace, responsable et pertinente.
Pour en savoir plus sur le soutien du Canada à l’OMS.
Réalisations
Grâce au soutien du Canada et d’autres donateurs, l’OMS a permis :
- de stimuler le dispositif visant à accélérer l’accès aux outils de lutte contre la COVID-19 (Accélérateur ACT), une plateforme visant à garantir un accès équitable aux contre-mesures médicales pour lutter contre la COVID-19. À ce jour, le Canada continue de figurer parmi ses principaux bailleurs de fonds ;
- d’aider les pays à répondre aux besoins et aux lacunes propres au contexte afin de soutenir le maintien des services de santé essentiels et de renforcer les soins de santé primaires qui tiennent compte du genre, axés sur l’équité et fondés sur les droits de la personne pendant la pandémie de COVID-19 ;
- de faire progresser la recherche du Programme de santé reproductive afin de cerner et d’analyser les innovations et les adaptations faites par l’Argentine, le Nigéria, le Pakistan, la République démocratique du Congo et l’Ukraine pour assurer la fourniture continue de services, de médicaments et d’informations en matière de santé sexuelle et reproductive pendant la pandémie de COVID-19, ainsi que des pratiques exemplaires pour maintenir l’accès à ces services après la pandémie ;
- de fournir des secours sanitaires d’urgence dans un certain nombre de situations d’urgence, notamment au Bangladesh (crise des Rohingyas), au Mozambique (inondations), au Nigéria (situation d’urgence complexe), en République démocratique du Congo (lutte contre le virus Ebola) et en Ukraine et dans les pays voisins, ainsi que pour la pandémie de COVID-19 ;
- de contribuer à l’amélioration de la biosécurité et de la biosûreté des échantillons d’Ebola en Sierra Leone, à la mise en place d’un système de surveillance mondial 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, axé sur les événements (en anglais) et d’un secrétariat régularisé de l’interface de sécurité sanitaire (en anglais) de l’OMS, ainsi qu’au renforcement des capacités et des moyens dans ce domaine ;
- de réduire le nombre de cas de poliomyélite de plus de 99 % depuis 1988, année du lancement de l’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite (en anglais), ce qui a permis d’éradiquer deux des trois souches de poliovirus sauvage (quelque 20 millions de personnes peuvent maintenant marcher, alors qu’elles auraient été paralysées autrement) ;
- de sauver quelque 66 millions de vies grâce au diagnostic et au traitement de la tuberculose, de 2000 à 2020, dans le cadre du partenariat mondial Halte à la tuberculose.
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